Trip au Québec... Jour 3!
Le soleil vient de se lever...la la la la la la... Et oui! Sauf que... il est bien caché par les nuages et que la surprise va être de taille au moment d'ouvrir les rideaux! Mais que se passe-t-il me direz vous? Et bien... Je vous laisse voir...
SYMPATHIQUE n'est-ce pas? Et oui... je sais très bien ce que vous allez dire!!! Je la voulais cette neige, et bien je l'ai! et c'est que... VOUS AVEZ RAISON! J'en parle depuis un bon moment déjà de cette neige qui se laisse désirer! J'étais toute excitée! J'adore la neige! Même si, comme vous le savez, je ne suis pas FAN du froid qui vient avec!
Une très belle couche n'est-ce pas? Bon... Heureusement que nous ne nous sommes réveillés qu'avec 15 cm de neige! Et non les 55 cm dont nous parlait le gérant de l'hôtel! Vous avez entendu... ils ne pouvaient même plus ouvrir la porte! OH! En tout cas, c'est avec un énorme sourire que je m'apprêtait à appréhender cette journée! J'imaginais déjà les petites ruelles de Québec sous la neige, qu'est-ce que ça devait être mignon!!! Donc après avoir dégagé la neige et papoté encore un peu avec nos amis les français! lol! nous reprenons la route! Mais... c'est juste que... les 15 km qui nous séparait du centre de Ville de Québec sont apparu bien plus longs ce matin là, que la veille... c'est sur! Toujours est-il que nous en avons profité pour nous arrêtés à mi-chemin, à la chute de Montmorency! PETITE ANECDOTE A MOURIR DE RIRES => Après avoir pris la sortie pour la chute, nous empruntons une toute petite route pour nous y rendre... Avec la neige, difficile de voir le sol... Nous traversons ce qui est censé être un parking l'été, sur les côtés, il semble y avoir une rivière... nous continuons sur ce que nous croyons être une route! Mais d'un coup... je dis à Max qui n'était pas du tout en sécurité, car on ne voyait rien!!! : "Mon chéri et si on était entrain de rouler sur la rivière gelée sans le savoir?" Et là... PAF! Gros coup de frein! Et marraine et moi pliées de rires! C'est vrai que sur le coup, je me suis moquée, mais... ça aurait pu être plausible! Vu que TOUT était blanc! Pas de différence entre la route, les trottoirs, les bas-côtés, la rivière...Enfin, en tout cas nous avons bien ris!!! FERMONS LA PARENTHESE! Nous arrivons donc devant la chute! Bon ok... c'était certainement pas la journée idéale pour la voir! Enfin... regardez par vous-même... pour une fois, je ne joue pas ma "marseillaise"! Je n'exagère rien... le temps n'était vraiment pas au RDV!!! Mais que voulez-vous, on n'est pas maître du temps! Donc... on fait ce qu'on peut, avec ce qu'on a! n'est-ce pas? Voici le résultat :
En tout cas, malgré la tempête qui sévissait, nous avons pu (rapidement c'est sur!) admirer cette chute, qui est tout de même assez impressionnante! Pour info, d'une hauteur de 83 mètres! (30 mètres de plus que les fameuses Chutes du Niagara!) elle est la plus haute du Québec! J'ai pu lire une légende sur cette chute. Elle se déroule durant l’époque de la Nouvelle-France, en 1759. Mathilde et Louis, deux amoureux, se fréquentaient souvent au haut de la chute Montmorency. Ils s’aimaient tellement que Louis demanda la main de Mathilde. Le père de la jeune fille connaissait déjà très bien Louis et accepta avec sont plus grand bonheur. Le mariage devait avoir lieux en juillet et Mathilde avait choisi la plus belle des robes. Malheureusement, à cette époque, la guerre faisait rage en Amérique, et quelques jours avant la fameuse date, les Anglais débarquèrent et essayèrent de prendre la chute et ses environs. Louis, s’étant engagé dans la milice, parti pour la bataille. Après des heures acharnées de combats, l’armée et la milice française finirent par contenir les avancés anglaises. Sachant la bonne nouvelle, Mathilde se dirigea vers le champ de bataille, sourire au lèvre. Mais rendu sur place, elle découvrit le corps livide de son amant. Pris d’une tristesse plus grosse que son cœur ne pouvait le prendre, elle décida de se rendre à sa ferme, enfila sa magnifique robe et se jeta dans le vide de la chute. Encore aujourd’hui, les habitants des environs et de l’île d’Orléans voient, principalement en été et en automne, une forme blanchâtre courir sur ce qui était le champ de bataille pour finalement tomber dans la chute...
Après cette petite "halte", nous reprenons la route en direction de Québec, sous une neige toujours plus forte... Arrivée à Québec à 11h, toujours rien dans le ventre, alors nous décidons de nous rendre dans le même petit quartier que la veille au soir, afin de déguster un bon petit brunch! Nous déposons la voiture et commençons à marcher... On a beau marcher sur les mêmes pavés que la veille, aucune ressemblance, vraiment! La neige a tout recouvert! C'est vraiment très beau... exceptées les pelleteuses!!
Nous continuons à arpenter cette petite ruelle... Magnifique...
Arrivés au bout de la ruelle, nous empruntons un escalier : L'Escalier Casse-cou. Sur une pancarte, son histoire de cet escalier... "L'existence d'un escalier à cet endroit remonte au 17e siècle. Passage commode entre la haute et la basse ville, il est indifféremment emprunté par les gens et les animaux jusqu'à ce qu'un règlement du Conseil souverain en interdise l'accès au bétail en 1698. Ce règlement est peu suivi puisqu'en 1706 des barrières sont installés ne laissant qu'un étroit passage de la largeur d'une personne". J'ai également pu lire qu'il s'agit de l'escalier le plus ancien de Québec...
Nous empruntons ainsi ce charmant petit escalier... La vue en haut est vraiment superbe sur ce qui allait devenir mon petit quartier chouchou!
Arrivés en haut de cet escalier, nous n'étions pas au bout de nos surprises... puisque pour atteindre la place de l'Hotel de Frontenac, des escaliers, des escaliers... encore et toujours des escaliers! Sans rien dans le ventre, j'avoue que ce n'était pas très évident! Mais on a été drôlement courageux, et nous avons grimper sur ces escaliers le sourire aux lèvres!
L'effort étant fait, nous nous trouvons devant le Chateau de Frontenac. Sa construction commence en 1892. L'architecte new-yorkais Bruce Price réalisa un hôtel de prestige en s'inspirant des châteaux érigés en France vers la période de la Renaissance. Pendant plus de cent ans, de nombreux évènements importants s'y déroulèrent. Aujourd'hui, l'hôtel le plus photographié au monde (Oui, c'est un hôtel!) est devenu le symbole de la Ville de Québec. Passons... Arrivés sur cette place, nous chercons un petit restaurant dans lequel il serait possible de "bruncher"! (et oui... il est déjà 11h30!). Finalement nous rentrons au "Café Buade"!
Après ce délicieux Brunch, nous continuons notre ballade à travers les ruelles glaciales de Québec! J'avais vu que la Basilique n'était pas très loin, alors lors d'un passage dans une des charmantes boutiques de souvenirs, nous avons demander sa direction : "A quelques pas sur la gauche"! Ok... nous nous y rendons! Le vent était vraiment froid, il neigeait, et la neige s'accumulait d'une façon assez spectaculaire, à tel point qu'il devenait presque difficile de mettre un pied devant l'autre! Nous arrivons devant la Basilique Notre-Dame de Québec.
Bien entendu, avant d'y entrer, nous avons été fascinés, et attirés irrésistiblement par l'énorme tas de neige accumulée! Quelques photos s'imposaient... cela va de soi!
Mais pourquoi s'arrêter là?
La bande de joyeux reprenaient du service...
Nous nous sommes vraiment amusés! Et... étions trempés! Et Hop! Un petit tour dans la Basilique... pour en apprécier la beauté (et au passage... se sécher!). En y entrant, nous pouvons lire son histoire : Cette paroisse est la plus ancienne d'Amérique du Nord. Construite en 1647, elle a été ravagée trois fois par des incendies au cours de siècles. Chaque fois, l'édifice a été rebâti sur les murs précédents et selon les plans orginaux. Elle renferme un grand nombre d'oeuvres d'art : baldaquin, dais épiscopal, verrières, tableaux...
Petit rituel...
Après avoir fait le tour de cette Basilique, et avoir admirer les oeuvres qu'elle abrite, nous avons repris notre bonhomme de chemin... dans les rues de Québec. Mais avant, Marraine et Max souhaitait vous faire part de la couche de neige qui était déjà tombée à ce moment là...
Nous repassons par le Quartier du Petit Champlain... passage obligé pour nous rendre au pied d'une fresque, dont j'avais appris l'existence à travers les brochures touristiques. En route, une photo des horodateurs s'imposait!
En passant par la rue du Petit Champlain, nous nous apercevons que la neige s'est faite de plus en plus abondante... Les pelleteuses sont toutes au travail!
A ce moment-là, nous nous sommes fait dire que nous étions tout proches... Nous y arrivons : La fresque des Québecois. Il s'agit d'une murale trompe-l'oeil qui illustre les 400 ans d'histoire de Québec (15 personnages y sont représentés).
A suivre... Marraine, le 16e personnage?!?
A ce moment là, nous nous trouvions dans la rue Cul-de-sac, laquelle, soit dit en passant, n'en est pas un!
Nous prenons la direction de la voiture... En chemin, je prends quelques petites photos...
Nous arrivons à la voiture, et nous nous dirigeons vers "Les délices d'Erables", petite entreprise, et également "musée" sur le sirop d'Erable!! (je l'avais vu dans un prospectus touristique! une fois de plus!). Arrivés sur place, nous montons directement au premier étage, où se trouve le petit musée... Ici, nous allions beaucoup apprendre sur ce met, partie intégrante de la culture québecoise...
Nous avons lu que les Amérindiens ont été les premiers à découvrir le SINZIBUCWUD (sirop d'érable). Chaque printemps, ils faisaient des incisions en "V" dans les érables à l'aide de leurs tomahawks (cette hachette qui ne leur servait pas à se défendre comme on le voit au cinéma!!hahaha!) avant d'y installer les copeaux de bois permettant à la sève de s'écouler. Alors une chose étonnante : à ce moment-là, la sève ressemble à de l'eau! Mais ensuite, ils font bouillir ce liquide sucré (uniquement 2% de sucre!) pour en faire un sirop qu'ils utilisaient pour cuisiner ou comme boissons nutritive et énergétique (c'est après évaporation que l'eau devient plus consistante et donne naissance au sirop d'érable - mais, chose étonnante, il faut plus de 40 litres d'eau d'érable pour obtenir un litre de sirop)! Et Geneviève et Isabelle nous ont raconté quelque chose d'assez amusant (que l'on envisage de faire d'ailleurs!!!) : en saison, dans les cabanes à sucre, des "tires d'érable" (aussi appelés : tires à la neige) peuvent être dégustées! On fait couler du sirop directement sur la neige et on le récupère à l'aide d'une spatule (à déguster encore chaude, ou après durcissement!) Apparement un délice!!! (n'est-ce pas Gen? n'est-ce pas Isabelle?) A tester en tout cas!
Gen... et Isa... Vous nous avez mis l'eau à la bouche là... Enfin! Bientôt... Bientôt... TOUT CA pour dire que le musée était très intéressant, explications, photos, vidéos... nous avons apprécié. Nous sommes ensuite descendu dans la boutique, où nous avons eu le droit à une dégustation! Est-ce que vous pouvez faire la différence entre les 4 sortes de sirop d'érable? Nous ne le pouvions pas, mais nous avons gouter, et en effet, chaque sorte a son gout spécifique... Nous avons également gouter du beurre d'érable! Et là, nous n'avons pas pu résister... Et HOP! un petit verre pour une petite soirée gourmande en France. J'ai également acheté du Thé à l'érable... Après cette visite fort sympathique, nous avons repris la voiture direction la grande zone commerciale à la sortie de la Ville. Nous en avons profité pour écrire nos cartes postales, en dégustant un bon Moca au Tim Horton (Gen!). Une petite ballade dans les boutiques du centre, et puis... la nuit tombante, nous avons repris la route direction MONTREAL! Le soir-même, nous allions passer la nuit chez Mickaël, l'adorable Marseillais que vous connaissez bien maintenant! Sur la route, Max a du s'arrêter pour refaire le plein d'essence...
2h30 de route... il fallait bien passer le temps... Alors nous avons papoter... encore et toujours (pour ne pas changer!)... Nous sommes arrivés à Montréal aux alentours des 20h. Chinatown nous voilà! Nous voulions retourner avec marraine dans le petit restaurant (cuisine Szechuan) que Max et moi apprécions tant! Après un bon repas, nous nous rendons chez Mickaël... Nous avons papoter... papoter... papoter... et ris, tellement ris! N'est-ce pas marraine?! A 1h du matin, j'avais encore une pêche incroyable... et Max n'avait qu'une hâte : filer au lit!
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